Corps – conscience – inconscient, c’est le thème choisi par la Société Française de Sophrologie pour fêter ses cinquante ans d’existence en 2016, options d’étude, de recherche et de diffusion de ses travaux depuis sa création en 1966. Pourtant, la conscience comme l’inconscient sont difficiles (impossibles?) à définir; ils dépendent du point de vue sous lequel nous les abordons, qu’il soit scientifique ou autre. Autant de vécus subjectifs liés à des modifications physiologiques ou structurales.
L’état de conscience? Nous ne pouvons pas le mesurer. Il s’agit de l’expérience du vécu subjectif d’une personne. Il dépend de plusieurs facteurs: la méthode, la posture, la personne, son histoire, son expérience, l’environnement, les vibrations…
Et que dire de la mémoire, de ses processus faillibles et malléables, y compris par ce que nous vivons dans le présent et la façon dont nous nous souvenons du passé. Présent composé du passé et qui l’influence. Présent qui influe sur notre futur, lui-même influençant du coup notre passé, par le remodelage orienté harmonieusement de cette nouvelle structuration.
Et qu’en est-il des plans vibratoires inexplorés ou au tout début de leur exploration qui agissent sur ces notions?
Nous voyons bien là que l’étude et l’exploration du corps, de la conscience et de l’inconscient sont loin de se terminer.