« L’identité: sa place, sa construction, sa créativité, son devenir, voici le thème retenu pour ce congrès à l’heure où la sophrologie elle-même devrait s’interroger sur son identité. »
Voilà la phrase avec laquelle al Présidente Claude Chatillon a ouvert ce 50e congrès de la Société Française de Sophrologie.
L’adaptation est un des objectifs de tout entraînement en sophrologie. Oui, bien sûr. Un peu, beaucoup… ou pas du tout? Quand il y a un vécu d’immigration, quand la maladie s’invite dans le corps, quand le « corps aimé » peut aussi devenir « corps maudit », quand le corps est un « territoire effracté »… Nous pouvons relever trois éléments qui constituent le terme d’identité: constance, unité délimitée, reconnaissance du même.
Comment ces éléments se construisent-ils et s’organisent-ils? Qu’en est-il du recours à la chirurgie esthétique?
D’un point de vue phénoménologique, comment se présente structurellement « l’expérience d’un moi »? Et du point de vue des neurosciences? Et de celui du développement de l’enfance?
Notre pratique nous fait découvrir parfois la peur de « l’identification à… », nous amène à être confrontés à l’impératif contemporain « d’être soi-même ».
Il a été question dans ce congrès de tout cela, du vécu de soi aussi en état sophronique, des cultures locales et du dépassement des clivages à travers l’ouverture et l’enrichissement mutuel.
Un conférencier nous a rappelé l’affection, pour soi-même et pour autrui, que contient toute expérience fondatrice de l’image de soi. Peut-être pourrions-nous la mettre au cœur du sujet?…